Programmes d’activité physique avec l’association Récré 2A sur la CAPA

Programmes d’activité physique avec l’association Récré 2A sur la CAPA

 

 

 

 

A la suite du souhait commun de l’association Récré 2a et de MOVA de développer la pratique d’activité physique sur la CAPA, les 2 associations travaillent en étroite collaboration dans le but de mettre en place cette offre.

 

En témoigne les activités sportives proposés sur différents lieux d’Ajaccio, à Afa et en extérieur par l’association Récré2a. Pour répondre à la majorité des besoins et des envies des pratiquants, un panel large de divers activités sont lancées comme le pilâtes, la gym tendance, la zumba, la gym douce, la relaxation et bien d’autres.

 

Si vous souhaitez obtenir davantage d’informations concernant les activités et leurs créneaux, n’hésitez pas à les contacter au 06 24 82 36 87.

Partenariat entre le groupe EDF et la Maison Sport Santé MOVA

Partenariat entre le groupe EDF et la Maison Sport Santé MOVA


 

Pour donner suite à un constat portant sur l’importance des maladies cardiovasculaires en France (2ème cause de décès), la prévention de ces dernières apparait comme un objectif primordial pour le groupe EDF. Grâce aux études de ces dernières années, l’activité physique (AP) a montré son intérêt dans la réduction des risques de mortalité cardio-vasculaire, et ceux plus la pratique d’AP est importante (Oppert, 2004). En effet, l’AP permet d’améliorer la condition physique, de réduire les risques de maladies chroniques et d’améliorer la santé mentale.

 

La Maison Sport Santé MOVA ayant pour but de développer les comportements actifs et l’activité physique sur la Corse du Sud, la santé au travail par l’activité physique rentre dans le cadre de ce développement. C’est tout logiquement que les 2 organismes (EDF et MOVA du CROS CORSE) ont défini un partenariat avec pour objectif la mise en place d’un parcours Sport-Santé particulier :

 

1. Une réunion d’information à destination des agents sélectionnés par la médecine du travail du SPST EDF a eu lieu le 16 novembre dernier.

2. Depuis le mois de décembre, un bilan de forme initial (échanges et batterie de tests) encadré par un professionnel en Activité Physique Adaptée (APA) est instauré à destination des agents ayant fait remonter leur intérêt. Le groupe EDF a souhaité optimiser l’engagement des agents dans ce parcours en acceptant la réalisation des bilans lors du temps de travail.

3. A l’issue de ses bilans, le programme APA sera lancé au sein de la salle de sport du CCAS lors des mois de janvier, de février et de mars, pour faciliter la reprise d’une activité physique régulière.

4. A terme, des bilans intermédiaires seront réalisés, 3 mois après les bilans initiaux, pour évaluer les agents bénéficiaires et définir de nouveaux objectifs.

 

La Maison Sport Santé MOVA du CROS CORSE est donc heureuse d’officialiser ce partenariat et espère pouvoir pérenniser ce type d’intervention au cours des années.

 

Source

 

La prévention des maladies cardio vasculaires - Oppert (2004)

Maison Sport Santé MOVA : nouvelle étude – la marche rapide permet de ralentir le processus de vieillissement biologique.

Maison Sport Santé MOVA : nouvelle étude – la marche rapide permet de ralentir le processus de vieillissement biologique.

Source : Azur Sport Santé Une nouvelle étude des données génétiques portant sur plus de 400 000 adultes britanniques a effectivement révélé un lien clair entre le rythme de marche et un marqueur génétique de l’âge biologique. Les chercheurs de l’université de Leicester au National Institute for Health Research (NIHR) ont étudié les données génétiques de 405 981 participants d’âge moyen et ont constaté qu’un rythme de marche plus rapide, indépendamment de la fréquence de l’activité physique, était associé à des télomères leucocytaires (LTL) plus longs. Les télomères sont les “capuchons” situés à l’extrémité de chaque chromosome et contiennent des séquences répétitives d’ADN non codant qui protègent le chromosome contre les dommages, de la même manière que le capuchon situé à l’extrémité d’un lacet de chaussure l’empêche de se défaire. Chaque fois qu’une cellule se divise, ces télomères raccourcissent, jusqu’au moment où ils deviennent si courts que la cellule ne peut plus se diviser, ce que l’on appelle la “sénescence réplicative”. C’est pourquoi les scientifiques considèrent la longueur des télomères comme un marqueur fort de “l’âge biologique”, indépendant de la date de naissance d’un individu. Bien que la relation entre la longueur des télomères et la maladie ne soit pas entièrement comprise, les scientifiques pensent que l’accumulation de ces cellules sénescentes contribue à une série de symptômes associés au vieillissement, comme la fragilité et les maladies liées à l’âge. Si les bienfaits physiques, mentaux, sociaux et sanitaires de la marche sont bien démontrés, cette étude est l’une des premières du genre à comparer les données génétiques avec les vitesses de marche autodéclarées, ainsi qu’avec les mesures réelles de l’intensité des mouvements, effectuées par les dispositifs de suivi de l’activité portés par les participants. Le Dr Dempsey, maître de conférences et chercheur à l’Université de Leicester ainsi qu’au sein du NIHR Leicester Biomedical Research Centre, faisant lui-même partie du University Hospitals of Leicester (UHL) NHS Trust, est également auteur principal de l’étude publiée dans Communications Biology. Il a déclaré :

“Les recherches précédentes sur les associations entre le rythme de marche, l’activité physique et la longueur des télomères ont été limitées par des résultats incohérents et un manque de données de haute qualité.” “Cette recherche utilise des données génétiques pour fournir des preuves plus solides d’un lien de causalité entre un rythme de marche plus rapide et une plus grande longueur des télomères. Les données provenant des dispositifs de suivi de l’activité portés au poignet, utilisés pour mesurer l’activité physique habituelle, confirment également le rôle plus important de l’intensité de l’activité habituelle (par exemple, une marche plus rapide) par rapport à la longueur des télomères. Cela suggère que des mesures telles qu’une vitesse de marche habituellement plus lente constituent un moyen simple d’identifier les personnes présentant un risque accru de maladie chronique ou de vieillissement malsain, et que l’intensité de l’activité peut jouer un rôle important dans l’optimisation des interventions. Par exemple, en plus d’augmenter le niveau de marche globale, les personnes pourraient avoir pour objectif d’augmenter le nombre de pas effectués dans un temps donné (par exemple en marchant plus vite jusqu’à l’arrêt de bus). Toutefois, cela nécessite une étude plus approfondie.”

En parallèle, des chercheurs de l’Université de Leicester ont précédemment montré, en utilisant la UK Biobank, une base de données biomédicales, que la pratique de 10 minutes de marche rapide par jour est associée à une plus grande espérance de vie, et que les marcheurs rapides ont une espérance de vie jusqu’à 20 ans supérieure à celle des marcheurs lents. Cette nouvelle étude démontre un lien de causalité entre la marche rapide et la longueur des télomères et, de manière significative, pas l’inverse. Tom Yates, auteur principal de l’étude et professeur d’activité physique, de comportement sédentaire et de santé à l’université de Leicester et au NIHR Leicester Biomedical Research Centre, a ajouté : “Bien que nous ayons précédemment montré que le rythme de marche est un indicateur très fort de l’état de santé, nous n’avons pas été en mesure de confirmer que l’adoption d’un rythme de marche rapide entraîne effectivement une meilleure santé.” Source : Stop the clocks: Brisk walking may slow biological ageing process, study shows | University of Leicester

Maison Sport Santé MOVA : L’activité physique réduit le risque de dépression de 25%

Maison Sport Santé MOVA : L’activité physique réduit le risque de dépression de 25%

Méta analyse : relation entre l’activité physique et le risque de dépression

Comme la dépression est la principale source de morbidité liée à la santé mentale avec une prévalence pouvant être réduite par l’activité physique, mais que la relation dose-réponse entre activité et dépression demeure incertaine, les auteurs ont réalisé une revue systématique de la littérature et une méta-analyse d’études prospectives concernant des adultes pour préciser cet éventuel effet protecteur de l’activité physique sur une dépression incidente.

Incluant quinze études rapportant une activité physique et des estimations du risque de dépression, cette méta-analyse porte sur plus de 190 000 participants (représentant un suivi de plus de deux millions d’années-personnes avec plus de 3 000 adultes suivis durant au moins 3 ans). Les associations spécifiques ont été estimées à l’aide de la méthode des moindres carrés généralisés.

Les dépressions répertoriées consistent soit en un trouble dépressif majeur, soit en symptômes dépressifs marqués (elevated depressive symptoms). Les auteurs observent l’existence d’une association dose-réponse curviligne inverse entre l’activité physique et la dépression, avec une hétérogénéité importante et significative.

 

Un risque de dépression réduit de 25 % avec le niveau d’activité physique recommandé par l’OMS

Comparativement aux sujets ne déclarant aucune activité physique, ceux pratiquant au contraire « la moitié du volume d’activité physique recommandé » par l’OMS (environ 4,4 MET-h/semaine) présentent un risque de dépression inférieur de 18 % (intervalle de confiance à 95 % IC95 13 % à 23 %). Et les sujets accumulant « le volume recommandé » d’activité physique par semaine (8,8 MET-h/semaine) présentent un risque de dépression inférieur de 25 % (IC95 18 % à 32 %).

Mais au-delà de ce niveau d’exercice physique préconisé, il y a davantage d’incertitude en matière de bénéfice psychiatrique voir même une tendance à l’augmentation du risque en cas de dépression majeure

À partir d’une évaluation de l’activité physique parmi les cohortes incluses, les auteurs estiment qu’environ 11,5 % (IC95 7,7 % à 15,4 %) des cas de dépression auraient pu être évités, si les adultes moins actifs avaient atteint les recommandations actuelles en matière d’activité physique. En confortant l’existence d’avantages significatifs de l’activité physique pour la santé mentale, et cela « même à des niveaux d’activité inférieurs aux recommandations de santé publique », cette étude des associations entre exercice physique et dépression incite les praticiens à encourager l’augmentation de l’activité physique pour améliorer la santé mentale.

 

Référence

Pearce M et coll.: Association between physical activity and risk of depression, a systematic review and meta-analysis. JAMA Psychiatry; 2022 vol 79(6): 550–559.

Étude initiale : Association Between Physical Activity and Risk of Depression: A Systematic Review and Meta-analysis

Traduction & synthèse : Dr. Marc CHARLES

 

 

Source : Azur sport santé

Crédits photos : <a href=’https://fr.freepik.com/photos/sport-course’>Sport course photo créé par master1305 – fr.freepik.com</a>, <a href=’https://fr.freepik.com/vecteurs/cognitif’>Cognitif vecteur créé par vectorjuice – fr.freepik.com</a>

PRÉSENTATION DE LA MAISON SPORT SANTÉ À L’AG DE LA MGÉFI

PRÉSENTATION DE LA MAISON SPORT SANTÉ À L’AG DE LA MGÉFI

Le 9 juin 2022 à Ajaccio s’est tenu l’Assemblée Générale de la MGÉFI. L’occasion pour le CROS Corse de présenter sa nouvelle maison sport santé « MOVA » aux différents acteurs et adhérents de la mutuelle de la fonction publique et des finances.

Dans le cadre de leurs missions de prévention en santé, la mutualité française et le CROS de Corse étaient conviés à présenter les différents dispositifs sport santé régionaux.  Et ainsi faire un point en matière de politiques publiques territoriales dans ce domaine.

Télécharger le parcours patient MOVA