Alors qu’en juillet 2020, le ministère des sports était placé sous la tutelle de l’Éducation nationale, la création d’un ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques autonome a été annoncée début juin. C’est Amélie Oudéa-Castéra, ancienne directrice générale de la Fédération française de tennis, qui a été nommée ministre.
Le décret n° 2022-846 d’attribution du ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques (JOP) est paru le 1er juin dernier. Aux termes de l’article 1 du décret, le Ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques :
– prépare et met en œuvre la politique du Gouvernement relative à la promotion, à l’organisation et l’accès à la pratique des activités physiques et sportives;
– élabore et met en œuvre, en liaison avec les ministres intéressés, la politique du Gouvernement en faveur du développement de la pratique sportive, du sport de haut niveau et de la haute performance sportive, notamment dans la perspective des jeux Olympiques et Paralympiques de 2024;
– coordonne les actions menées dans ce domaine lorsqu’elles relèvent de plusieurs départements ministériels. Il est notamment chargé de la définition et de la mise en œuvre des politiques relatives à la préparation des candidatures et à l’organisation des grands événements sportifs;
– préside à la demande du Premier ministre le comité interministériel chargé de définir les orientations pour l’organisation des jeux Olympiques et Paralympiques de 2024;
– organise les actions d’information relatives aux jeux Olympiques et Paralympiques, s’assure de la mobilisation de la société autour de cette manifestation et veille à la valorisation de ses effets économiques, sociaux, environnementaux et culturels, ainsi que de son héritage.
Par ailleurs, le périmètre d’action est augmenté par l’article 2 du présent décret puisque le ministre a autorité sur la direction des sports et la délégation interministérielle aux grands événements sportifs (Diges) et sur la délégation aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024.
Enfin, avec les ministères de l’Éducation nationale et de la jeunesse, de l’enseignement supérieur et de la recherche, le ministre des Sports a également « autorité sur le secrétariat général et le haut fonctionnaire de défense et de sécurité […] ainsi que l’inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche et le bureau des cabinets ».